top of page
Capturennn.PNG

Dyscalculie

Inclusion :

Dans le cadre du cours de dyscalculie donné par madame Van Malder, il nous a été demandé de réaliser un résumé de l'article "logico-mathématique", de compléter le tableau reprenant les notions importantes et d'analyser des jeux provenant de la ludothèque Ludivine.

Ces travaux ont été réalisés par Debliquy Emeline, Deltour Julie, De Coster Manon et moi-même.

Dans un premier temps, le résumé de l’article « Du “logico-mathématique” aux dyscalculies » de Michèle Mazeau sera proposé :

 

Afin de comprendre la dyscalculie, ses enjeux ainsi que la place de l’orthopédagogue en tant qu’intervenant, il est important d’en définir quelques termes.

Lorsqu’on parle de dyscalculie, on parle alors forcément du nombre. Il existe trois systèmes de représentation du nombre, travaillant en collaboration : la représentation analogique, la représentation verbale ainsi que la représentation indo-arabe. Tandis que la représentation analogique est innée et universelle, les représentations verbales et indo-arabes évoluent avec l’âge et la scolarité.

Ainsi, l’enfant naît sur une base innée et universelle. Comme le dit Mazeau (2017), « on n’apprend pas à partir de rien ». En effet, des chercheurs ont démontré qu’il existait déjà des préconceptions innées du nombre, et ce dès la naissance de l’enfant. Cet ensemble de compétences préexistantes est nommé « boite à outils ». Celle-ci est constituée de compétences telles que le subitizing, la représentation d’identité, et l’estimation de collections et de comparaison. Toutes ces compétences constituent ainsi la base du sens du nombre. Dans cette boite à outils, on retrouve donc la représentation analogique, qui permettra par la suite à l’enfant de procéder à la classification, à la sériation et à l’inclusion.

Afin de pouvoir classer, sérier et inclure, l’enfant devra maîtriser la numération. La numération va être la stratégie qui permet de compter et de dénombrer. Elle est positionnelle, ainsi la signification de chaque chiffre au sein d’un nombre dépend de sa position. Elle fait aussi ressortir une notion de quantité. En effet, quand un enfant compte le nombre 3, cela signifie qu’il y a déjà 2 objets existants auxquels on rajoute un objet. La numération est d’autant plus importante qu’elle permet par la suite d’acquérir d’autres compétences liées notamment aux opérations ou encore aux procédés mentaux.

 

Ainsi, lorsqu’un enfant présente des difficultés dans le domaine du nombre, il convient de se questionner sur une possible dyscalculie. En ce qui concerne donc les troubles d’apprentissage logico-mathématique, autrement appelés « dyscalculies », il est important de différencier deux types : primaire et secondaire.

La dyscalculie primaire, dite vraie dyscalculie, est le trouble du sens du nombre en lui-même. Elle vient d’un dysfonctionnement du système cérébral et donc de la « boite à outils » expliquée précédemment. Les difficultés sont présentes plus ou moins clairement dans tous les domaines, mais cela se marque plus particulièrement dans ce qui fait appel à l’estimation du nombre, à la représentation analogique du nombre, que cela soit verbalement ou écrit. Les comportements observés sont l’incapacité précoce à acquérir et à manipuler les nombres, la difficulté à acquérir une procédure plus mature d’une représentation du nombre ainsi qu’une idée approximative de la représentation et de la signification du mot-nombre. Son diagnostic se fait sur base de tests spécialisés réalisés par des professionnels.

La dyscalculie secondaire, dite dyscalculie symptôme, est la conséquence d’un trouble présent au préalable chez l’enfant et qui amène un trouble logico-mathématique.

Elle peut être liée à un trouble des fonctions langagières, dans le cas où il y a un déficit au niveau des performances verbales. L’enfant ne peut alors ni apprendre ni automatiser la chaine verbale des mots-nombre. Il rencontrera des difficultés durables avec les nombres irréguliers. Le passage de l’écrit à l’oral et de l’oral à l’écrit sera particulièrement difficile pour l’enfant. Il faut alors privilégier un travail sur les représentations analogiques et indo-arabes du nombre stable et indépendant de la langue. Cela permettra à l’enfant de les utiliser pour construire, manipuler et utiliser le nombre.

Elle peut être liée à un trouble des fonctions visuospatiales. Dans ces cas, elle peut souvent être la conséquence d’une dyspraxie visuospatiale. Ce sont donc les aspects spatiaux de la numération arabe qui vont être mis en difficulté. Afin de pallier les troubles, il est important de se baser sur les représentations verbales et analogiques du nombre.

Elle peut être liée à un trouble des fonctions exécutives. Dans ces cas-là, on observera une certaine rigidité mentale ainsi qu’un manque d’inhibition chez l’individu. Des difficultés concernant la concentration pourront également être observées. De manière générale, les résultats sont faibles et fluctuants dans tous les apprentissages. Une logorrhée et des diffluences peuvent aussi être remarquées dans ce type de dyscalculie. Tous ces symptômes sont généralement également associés à un déficit en mémoire du travail (MT). Cette dyscalculie va alors impacter les procédés mentaux et peut être un signe avant-coureur d’un trouble mnésique. Pour aider l’enfant, il est intéressant de lui montrer sur un support par écrit ce qu’il doit normalement résoudre dans sa tête.

En ce qui concerne la prise en charge professionnelle du trouble, peu de professions y sont formées, laissant donc une place à l’orthopédagogue de s’y inscrire. En effet, l’orthopédagogue, dans le cas d’un soupçon de trouble, peut diriger l’enfant vers un professionnel apte à faire le diagnostic. Une fois le diagnostic posé, l’orthopédagogue va repérer chacune des difficultés du bénéficiaire et identifier les besoins spécifiques de ce dernier.

Cette étape se fait en collaboration avec d’autres acteurs entourant l’enfant, tel que les figures parentales, les agents pédagogiques ainsi que l’équipe pluridisciplinaire. Il s’agira d’établir une anamnèse basée sur des discussions et des questionnaires. Ensuite, à l’aide de sa formation, de documentations, d’expériences personnelles et de sa créativité, l’orthopédagogue se verra amener à imaginer et construire des outils et des méthodes pensées pour l’enfant et ses besoins spécifiques. Ceux-ci seront également pensés en fonction de ses aptitudes, de ses forces ou non dans d’autres secteurs de sa vie. Durant tout le processus, l’orthopédagogue reste en contact régulier avec les autres acteurs de la vie de l’enfant. En effet, le travail pluridisciplinaire est également à prendre en compte. Ainsi, si l’enfant suit déjà plusieurs professionnels, comme un logopède ou un psychologue, il serait préférable de ne pas alourdir son programme. Il s’agirait alors de proposer des aménagements permettant de rentrer dans le quotidien de l’enfant.

Dans un second temps, les notions principales à connaître à propos de l’apprentissage des mathématiques, proposées par Mme Van Malder (2020), seront mises en avant :

Finalement, quatre jeux ayant un intérêt pour développer les outils nécessaires pour entrer dans les mathématiques seront présentés.

 

Le premier jeu présenté se nomme « Le jeu des fruits », et la fiche est réalisée par Julie Deltour. Le second jeu analysé se nomme « Les monstres des maths et sera présenté par Manon Impens. Le troisième jeu présenté se nomme « Les monstres des maths » et la fiche est réalisée par Emeline Debliquy. Le dernier jeu analysé se nomme « Mémo-maths Petites Bestioles » et sera présenté par Manon De Coster.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

1.jpg
2.jpg
3.jpg
4.jpg
5.jpg
6.jpg
7.jpg
8.jpg
9.jpg
10.jpg
11.jpg
12.jpg
bottom of page