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Dyslexie-dysorthographie

Introduction :

Dans le cadre du cours de dyslexie et dysorthographie donné par madame Genard, il nous a été demandé de chercher un article soit scientifique, soit de vulgarisation expliquant ce qu’est la dyslexie ou la dysorthographie, d’expliquer dans quel cas de figure nous sommes et de justifier notre choix. Ensuite, il nous a été demandé de décrire et expliquer ce que nous en avons appris et de faire une analyse critique à la lumière de ce que nous avons appris au cours.

Choix de l’article :

Ayant réalisé mon travail de fin d’études sur la dyslexie, j’estime que je connais pas mal de choses sur le sujet. J’ai de ce fait décidé de me pencher sur la dysorthographie. Après plusieurs recherches sur le sujet, je suis tombée sur un article présent sur le site « enseignement.be », expliquant ce qu’est la dysorthographie, quels sont les troubles associés, les points d’attention ainsi que les aménagements raisonnables à mettre en place. Après l’avoir lu, je le trouvais assez complet et très compréhensible. C’est pourquoi j’ai choisi cet article.

Cet article est donc un article de vulgarisation, car il explique un phénomène scientifique de manière simplifiée afin qu’un public non expert puisse le comprendre. J’ai fait ce choix, car, ne connaissant pas beaucoup le sujet, il était plus simple pour moi de comprendre l’article.

Voici l'article : 

 

 

Ce que j’ai appris et lien avec le cours de madame Genard :

Pour commencer, l’article nous donne la définition de la dysorthographie.

Il s’agit donc d’un trouble de l’apprentissage concernant les règles d’orthographe d’usage et d’accord qui dure dans le temps. La dysorthographie est souvent associée à la dyslexie, mais ce n’est pas toujours le cas.

J’ai, par la suite, pu découvrir que la dysorthographie peut être d’origine neurobiologique, mais également héréditaire et qu’elle possède plusieurs facettes. Cependant, je savais que ce trouble persistait tout au long de la vie, car nous l’avions vu au cours.

L’article explique que ce trouble provoque des difficultés au niveau de l’orthographe, de l’écriture ainsi que de la lecture lorsqu’il est associé à la dyslexie. Cependant, d’autres difficultés peuvent être rencontrées telles que la concentration, la mémoire auditive et visuelle à court terme et la mémoire à long terme, la mémorisation des séquences arbitraires, les troubles du traitement des informations visuelles empêchant la mémorisation de l’orthographe, les troubles de la discrimination phonémique, la latéralisation, le graphisme, l’agitation et l’inattention. J’ai, par contre été étonné d’apprendre que la dysorthographie pouvait provoquer des difficultés pour l’organisation dans l’espace et dans le temps, un retard de langage et de parole ainsi que de l’anxiété.

Lors du cours, nous avons également vu qu’il existait trois types de dysorthographie, celles-ci étant la dysorthographie phonologique, de surface et mixte, comme nous précise l’article.

La dysorthographie phonologique concerne la difficulté à utiliser la procédure phonographémique, c’est-à-dire passer du phonème au graphème et donc de l’oral à l’écrit. La personne atteinte de dysgraphie aura donc du mal à orthographier des mots réguliers ainsi que de nouveaux mots. Nous avons vu au cours que la majorité des enfants et adolescents rencontraient des difficultés de nature phonologique et donc ne maitrisaient pas correctement les correspondances graphophonologiques. En effet, il n’est pas rare de voir un enfant atteint de dysorthographie écrire un mot comme il l’entend, par exemple « chat » va être écrit « cha », car il n’entend pas le « t ».

La dysorthographie de surface concerne une utilisation insuffisante de la stratégie lexicale. La personne atteinte de dysgraphie rencontrera des difficultés pour orthographier correctement des mots rencontrés de manière régulière et donc à constituer un lexique visuo-orthographique.

La dysorthographie mixte, comme son nom l’indique rassemble les deux autres types.

Concernant le lexique phonologique, nous avons pu voir lors du cours que dès la naissance, on entend des mots et que ceux-ci vont faire partie de notre lexique phonologique. De plus, plus il y a des mots, plus il y a des contrastes très fins à entendre (par exemple pain-bain), plus l’enfant a du vocabulaire et donc plus il va être confronté aux contrastes. Cela va donc éveiller son sens de l’audition, de la phonologie.

En tant qu’institutrice et future orthopédagogue, je trouve intéressant de connaître les différents points d’attention, c’est-à-dire les erreurs typiques réalisées par les enfants atteints de dysorthographie, mais également les différents comportements adoptés par ceux-ci. L’article nous dit par exemple que les enfants atteints de dysorthographie commettent des confusions auditives et visuelles, mais également des erreurs de découpage et des mélanges des temps. Il nous cite aussi différents comportements en situation d’écriture comme par exemple le fait que l’enfant dysorthographie ne sait pas réaliser deux tâches en même temps ou qu’il aura une écriture illisible. Je porte également une attention particulière sur le fait que l’enfant atteint de dysorthographie peut rencontrer un sentiment de dévalorisation et d’échec, il faut donc en tenir compte.

Cependant, il est très important de prendre en compte la combinaison de plusieurs types d’erreurs, leur fréquence ainsi que leur persistance dans le temps. Il ne s’agit donc pas d’émettre une hypothèse quant au diagnostic si l’enfant présente une seule erreur sur une courte durée.

Par la suite, l’article nous donne une liste non exhaustive des points forts et des points faibles possibles rencontrés par les enfants dysorthographiques.

J’ai été agréablement surprise de voir que les enfants atteints de dysorthographie peuvent avoir une volonté de mieux faire et peuvent être performants lors des dictées à l’adulte. En effet, cela pourrait être une alternative aux dictées basiques. Concernant les points faibles, c’est assez redondant avec ce qui est dit plus haut.

Pour terminer, l’article propose énormément d’aménagements raisonnables à mettre en place que ce soit de manière générale ou que ce soit par matière.

Lors du cours, nous avons vu qu’il était important de mettre des outils en place dès que l’on remarque les soucis de l’enfant. Cependant, il ne faut pas suivre à la lettre ce qui est repris dans l’article présenté ci-dessus. En effet, les aménagements dépendront d’un enfant à un autre, il est donc important de parler avec le jeune afin de voir avec lui ce qui lui conviendrait le mieux. De plus, ce trouble d’apprentissage ne disparaîtra jamais, d’où l’importance des aménagements raisonnables.

Ce que j’ai découvert lors du cours, mais qui est repris dans l’article, c’est que certains outils sont permis aux enfants dyslexiques par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et ce même lors des évaluations. Cela permet à l’enfant de vérifier son orthographe grâce au logiciel Antidote par exemple.

Analyse critique :

Je pense que cet article représente bien ce que nous avons vu lors de nos différents cours avec madame Genard. En effet, il reprend les différents points tels que la définition, les difficultés rencontrées, les points forts et les points faibles ainsi que les aménagements raisonnables.

J’ai tout de même appris de nouvelles choses grâce à l’article, car celui-ci est vraiment très complet. Cependant, je ne pense pas qu’il soit très bénéfique pour les enseignants ou parents. En effet, étant donné que l’article énumère un tas de difficultés rencontrées ainsi que les erreurs commises par un enfant dysorthographie, l’enseignant ou le parent pourraient très vite diagnostiquer l’enfant comme dysorthographique alors que ce n’est pas le cas. Il est donc important de ne pas confondre trouble d’apprentissage et retard d’apprentissage.

Il faut donc être conscient que pour qu’un diagnostic soit réalisé, il faut une combinaison de différents types d’erreurs, elles doivent être fréquentes et persister dans le temps.

De plus, l’article liste énormément d’aménagements à mettre en place. L’enseignant pourrait se sentir perdu et pourrait vouloir mettre tous ces outils en place alors qu’il se peut que la plupart d’entre eux n’aident pas forcément l’enfant. C’est pour cela qu’au cours, madame Genard nous a bien expliqué qu’il était important de parler avec l’enfant et de lui demander ce qui lui conviendrait le mieux. De plus, c’est également à ce moment-là que nous, orthopédagogues, nous intervenons afin d’aider l’enseignant à proposer des aménagements les plus bénéfiques possible.

Ce qui, par contre, est très intéressant dans cet article je trouve, c’est la grille reprenant les points forts de l’enfant dysorthographique. En effet, il est très important pour un enfant ayant des troubles de l’apprentissage d’être valorisé et de reprendre confiance en lui. Néanmoins, il faut également être conscient que cette liste est non-exhaustive et que tous les enfants dysorthographiques ne présentent pas les mêmes forces.

 

La combinaison de l’article et du cours m’a permis de bien comprendre ce qu’était la dysorthographie.

Sources :

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