
Manon Impens
Sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques
Introduction :
Dans le cadre du cours de sociologie du handicap donné par madame Jacquet, il nous a été demandé de visionner la vidéo " Extra-ordinaires ", d'en prendre notes et de réaliser un feed-back personnel sur ce que le cours a pu nous apporter personnellement et professionnellement.
Notes sur le reportage " Extra-ordinaires " :
-
Besoin d’une mixité (personnes porteuses d’un handicap, personnes ordinaires, personnes de religions différentes, etc.)
-
Envie d’avoir un boulot comme tout le monde àplus de chance
-
Droits fondamentaux depuis 2005
-
C’est une lutte, un combat, des échecs et des victoires pour être un citoyen ordinaire
-
Envie d’avoir une vie normale
-
Ont 3 fois moins de chance d’accéder à un emploi
-
Depuis 13 ans, la loi impose aux entreprises de plus de 20 employés d’embaucher pour 6 % d’entre elles des personnes porteuses d’un handicap
-
Tous les mêmes droits qu’on soit autiste, ordinaire, trisomique
-
Devoir se battre pour trouver un boulot
-
Pas assez de personnes en situation de handicap qui sont incluses professionnellement
-
Il faut sensibiliser les autres, s’adapter à la différence
-
Ils ont envie de s’intégrer, envie d’entrer en contact, etc.
-
Les personnes très atteintes n’auront pas la chance de travailler àrepli sur eux-mêmes, en institutions
-
Ne s’interdire aucun rêve
-
École àdevoir civique d’accueillir tout enfant handicapé
-
Important de sensibiliser les enseignants au handicap
-
Auxiliaire de vie scolaire àcar pas toujours les codes sociaux
-
Stimule et aide lors des cours, prises de notes, etc. sans elle impossible d’être à l’école
-
Vivre en société demande beaucoup d’efforts
-
Manque de moyens et de formations pour inclure les enfants ayant un handicap dans le milieu scolaire
-
Perte de confiance àje n’y arriverai jamais
-
Métier plus adapté au handicap àinstit vs cours à distance
-
Se sentent chanceux d’avoir un travail
-
Les écoles refusent l’enfant dans leur établissement àcréation d’un centre
Voici une carte mentale reprenant mes idées sur la notion de « handicap » avant d’avoir le cours :
Lors de notre premier cours, madame Jacquet nous avait donné rendez-vous dans une plaine de jeux inclusive, entièrement adaptée et imaginée pour répondre aux besoins spécifiques des enfants extraordinaires. Celle-ci se nomme « Le monde d’Ayden ».
Lorsque nous l’avons visité, j’ai pu remarquer qu’en fait il ne fallait pas grand-chose pour permettre à un enfant à besoin spécifique de s’épanouir et de jouer comme tous les autres enfants. Grâce à sa volonté et à son imagination, Lou, maman d’un enfant à besoins spécifiques, à réussi à faire de ce lieu une pleine de jeux inclusive mélangeant enfants ordinaires et extraordinaires. Dans ce lieu, j’ai pu découvrir ce qu’était un Snoezelen, cet endroit magique et apaisant. Le Snoezelen est un espace spécialement aménagé qui fait appel aux 5 sens et donc le but est de créer une ambiance agréable et apaisante. Cet espace est éclairé par une lumière tamisée, mais également par des décorations lumineuses telles que des cordes fluorescentes, des guirlandes ou encore des tubes à eau fluorescents. Une musique douce vient également bercer le lieu. Le Snoezelen est une chouette expérience pour les enfants atteints d’une déficience mentale.
J’ai trouvé que ce concept était génial et je trouve cela devrait de plus en plus exister. Cela permet aux enfants à besoins spécifiques de rencontrer d’autres enfants et de se mélanger aux enfants ordinaires ce qui favorise l’inclusion dans la société.
Par la suite, nous n’avons malheureusement eu qu’un seul cours, mais il était très intéressant.
Personnellement, le cours a pu m’éclairer les notions du « handicap ». En effet, nous avons vu la différence entre maladie et handicap. Comme je le pensais, la maladie représente quelque chose que l’on attrape à n’importe quel moment et que l’on sait soigner, comme la grippe par exemple. Le handicap quant à lui est lié au cadre social, à l’environnement qui n’est pas adapté aux besoins de la personne. Nous avons également vu que le « handicap » fait partie de la personne donc on dit « je suis sourd » tandis que la maladie s’attrape donc on dit « j’ai une angine ». Par contre, les maladies chroniques sont des situations intermédiaires. On peut alors dire « j’ai un cancer », mais également « je suis cancéreux ». Je n’avais jamais réellement porté attention à cela.
Je me rends souvent compte que lorsqu’une personne a des besoins spécifiques, les personnes qui l’entourent ont tendance à la réduire à son handicap et la désigne par son infirmité. J’ai pu voir cela l’année passée lorsque je restais avec une amie qui est sourde de naissance, les autres personnes de l’école l’appelaient « la sourde ». Il faut absolument que les mentalités changent, que la société évolue et que chacun puisse être vu comme il est, sans pour autant ne voir que son handicap.
Il est vrai que nous sommes tous susceptibles de rencontrer des situations de handicap au cours de notre vie comme par exemple se casser une jambe, être en béquilles et devoir se rendre à son cours de math au troisième étage.
En plus de cela, nous avons vu que le handicap pouvait aussi bien être visible qu’invisible, il faut donc éviter de juger les personnes que nous rencontrons.
Par la suite, nous avons vu l’évolution des sociétés en matière de handicap :
Nous avons également vu la différence entre l’intégration et l’inclusion. Pour l’inclusion, il s’agit d’accueillir un enfant à besoins spécifiques dans une école ordinaire, seulement si celui-ci répond aux mêmes exigences que les autres enfants. Par contre, pour l’intégration, il s’agit d’accueillir un enfant dans une école ordinaire et de le prendre en compte de manière individualisée. Je trouve que l’enseignement ordinaire en général devrait permettre à toutes les personnes à besoins spécifiques d’y suivre leur scolarité et donc de leur permettre d’être inclus correctement dans la société.
Pour terminer le cours, nous nous sommes posé la question « Que manque-t-il pour arriver à une société inclusive ? » et nous nous sommes rendus compte que plusieurs choses étaient mises en place, mais que cela n’était pas assez pour inclure correctement les personnes à besoins spécifiques, que ce soit à l’école, dans les centres commerciaux ou encore dans le monde du travail.
Professionnellement, le cours m’a fait comprendre le rôle de l’orthopédagogue. En effet, l’orthopédagogue a un rôle essentiel dans l’inclusion d’un enfant à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire. Il peut, avec l’accord de l’enfant et de ses parents, sensibiliser les autres enfants de la classe, mais il peut également être le lien entre les différents pairs tels que l’enfant, les parents, l’enseignant, la direction et autres spécialistes. L’orthopédagogue doit également être présent pour l’enfant, être à son écoute, l’encourager, le motiver et lui redonner confiance en lui. En plus de cela, l’orthopédagogue peut donner des conseils et/ou aider l’enseignant à mettre des aménagements en place pour aider l’enfant à être inclus de manière bénéfique.
Sources :
-
Jacquet, E. (2020). Sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques. HE2B, Defré.
-
Le pole. (s.d). L’école inclusive : Ségrégation, intégration, inclusion : quel est l’historique de la scolarisation des enfants à besoins particuliers ?. En ligne : www.lepole.education/culture-pedagogique/63-l-ecole-inclusive?start=1
-
RTBF Auvio. (2020). Extra-ordinaires. En ligne : https://www.rtbf.be/auvio/detail_extra-ordinaires?id=2687211&fbclid=IwAR3KR_sNQzp0c9i267f86D59UdzlQyFy4FdUwH26mDt9ynJ5u__YxYBjnHE


