Introduction :

 

Dans le cadre du cours de psychomotricité linguistique donné par monsieur Verda et madame Wlomainck, il nous a été demandé de réaliser l’anamnèse de Anita, de poser une hypothèse d’accompagnement et de réaliser un parcours constitué de plusieurs ateliers qui répondent aux besoins identifiés dans l’anamnèse.

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Ce travail est réalisé par De Coster Manon et moi-même.

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Voici l’étude de cas dont nous disposions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons commencé par réaliser l’anamnèse afin de mettre en lumière les différents antécédents de notre bénéficiaire. 

 

Anamnèse :

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Par la suite, nous avons ciblé notre travail autour d’une hypothèse qui nous guidera durant notre rédaction. 

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Hypothèse d’accompagnement :

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Travailler la motricité globale par l’équilibre, l’orientation spatiale et la coordination oculomanuelle encourage le déclin des symptômes dysgraphiques de l’élève dans son quotidien. 

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Liens théoriques avec les activités choisies :

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• Encourager la pratique de certains sports (piscine, danse, karaté) permet de tonifier, muscler le corps et encourage la stabilité de l’enfant sans nécessiter la coordination des mains dès le départ.

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• La faire participer à des ateliers de cuisine (pétrissage de pâte, utilisation de certains ustensiles) peut encourager également sa motricité fine et donc, par extension, sa graphie. 

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• Jouer d’un instrument de musique encourage la coordination manuelle, oculomanuelle et la dextérité manuelle.

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• Jouer à des jeux d’emplacement travaille le vocabulaire et l’aspect oculospatial. Exemple : L’élève tente de suivre les consignes de la maîtresse qui indique où placer et vers où déplacer un objet.

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• Jouer à des jeux de cartes encourage la perception visuelle des signes et des chiffres et peut donc pallier les troubles de confusion visuelle.

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• Lui permettre de rédiger ses travaux à l’aide d’un stylo à bille facilite la graphie, car cela évite le frottement du crayon ou du stylo sur la feuille de papier au profit du glissement de la bille. Le poignet est donc plus flexible.

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• Vérifier la posture qu’elle adopte en classe (chaise-bureau) peut améliorer sa position et, indirectement, sa graphie. En effet, rapprocher le bureau ou la chaise, la faire reculer jusqu’à son dossier ou lui demander de placer ses pieds à plat par terre peut améliorer sa stabilité et lui laisser plus de liberté pour ses mouvements (comme vu durant le premier cours).

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• À la cour de récréation, créer une marelle, mettre à disposition des échasses pour enfants, des kaplas et autres jouets permet de travailler son équilibre et cela est très intéressant pour les enfants dyslexiques. 

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• Bricolage, Lego, fabrication de bijoux, coiffure, artisanat…

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Les activités proposées ci-dessus sont à pratiquer le plus souvent possible, voire tous les jours. Il lui faut donc choisir des activités qui la stimulent, qu’elle aime faire pour qu’elle soit motivée à les faire chaque jour afin que l’impact puisse être le plus grand possible.

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Explications et schéma du parcours :

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1. Le parcours démarre sur le ballon swissball.

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Cette activité est bénéfique pour les élèves dysgraphiques dits « mous »,  « raides », « maladroits » et « impulsifs ». 

En effet, le travail de l'équilibre a un impact sur le tonus musculaire, la concentration et la patience.

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Consignes :

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L’enfant doit rester assis, en équilibre, ses pieds ne touchant pas le sol, durant 10 secondes sur le ballon.

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Compétences travaillées :

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• L'équilibre : plusieurs variantes peuvent êtres mises en place (modification du temps, lever les bras, se mettre sur les genoux, avec ou sans aide, etc)

• La confiance en soi

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    2. Il se poursuit avec un exercice d’empilage sportif de gobelets.

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Cette activité est intéressante à travailler avec l'enfant dysgraphique « maladroit ».

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Consignes :

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L’enfant dispose de 10 gobelets qu’il doit empiler puis désempiler le plus vite possible.

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Compétences travaillées :

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• Coordination oculomanuelle

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Cette activité est reconnue pour avoir eu de beaux résultats sur la motricité fine.

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    3. Le parcours se termine par une petite course d’orientation.

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Cette activité est idéale pour le dysgraphique « impulsif » qui doit prendre le temps d’écouter son pair.

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Consignes :

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Un élève dicte à un autre le chemin à effectuer pendant que ce dernier a les yeux bandés.

L'élèves aux yeux bandés doit être très attentif et à l'écoute.

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Compétences travaillées :

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• L'équilibre

• L'inhibition

• L'occupation spatiale

• La coordination dynamique générale

• La confiance en l'autre

• L'orientation spatiale

• L'écoute

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Schéma :

 

 

 

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Sources :

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• Caron Santha, J. (2017). Motricité fine & Trisomie 21 : 5 Conseils pour les adolescents. En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=h0oc7aHi3_4

• Compte, R. (2010). Sport et handicap dans notre société : un défi à l’épreuve du social. En ligne : https://www.cairn.info/revue-empan-2010-3-page-13.htm

• Verda, D., Wlomainck, A. (2020). Cours de psychomotricité et troubles linguistiques. HE2B, Defré.